Déroulement de ma séance de massage
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Déroulement de ma séance de massage
Déroulement d’une séance (voir mon article précédent sur ma pratique du massage ayurvédique dans la rubrique ad hoc)
Le massage abhyanga se délivre soit au sol soit sur une table prévue à cet effet.
Pour un lâcher-prise optimal favorisant la relaxation et la prise de conscience de son énergie vitale par la personne massée, le massage doit se dérouler dans une ambiance parfaitement calme et silencieuse, chaude et peu éclairée (bougies de préférence). Une musique relaxante peut accompagner la séance en fond.
Il n’y a pas de protocole tout fait (même si certains enchaînements se retrouvent) ; je ne fais jamais deux massages identiques, ce pour plusieurs raisons : d’abord une part intuitive importante, ensuite la personnalisation du massage, et enfin le maintien de la concentration (éviter l’effet routine qui favorise la pollution des pensées négatives). Un échange énergétique s’installe peu à peu entre masseur et massé, différent selon les sujets et leur état du moment. Je suis à l’écoute, concentré durant toute la séance, et c’est l’échange qui guide en partie le déroulé de la séance.
Après un court entretien destiné à personnaliser le massage en fonction de ses besoins, la massée est invitée à s’allonger confortablement, entièrement nue (déconnexion totale de l’environnement extérieur et « ordinaire ») et couverte d’une serviette qui sera déplacée au fur et à mesure des besoins. Le premier contact physique s’opère par de légères pressions en divers points du corps (à travers le drap ou en contact direct selon les cas).
Vient ensuite l’application de l’huile chaude sur tout le corps, suivie du massage proprement dit, selon des protocoles variables et personnalisés (huile de massage et huiles essentielles bio uniquement).
Les deux faces du corps sont massées alternativement (en général la face dorsale d’abord). Un protocole courtois permet de préserver l’intimité de la personne massée par le jeu des serviettes lors du retournement (durant le massage, les parties intimes sont évidemment contournées).
Les gestes sont amples au début et deviennent plus précis dans la phase de modelage. Ils s’enchaînent et varient en fonction de la zone traitée : pétrissages, effleurements, frictions ou encore percussions légères, sont méthodiquement utilisés, au niveau du dos, ventre, jambes, bras, mains, nuque, puis sur le visage et le cuir chevelu, sans oublier les pieds (réflexologie plantaire).
Un modelage plus appuyé peut être demandé sur les zones contractées telles que mollets, para-vertébraux, trapèzes…
Un drainage lymphatique ad hoc peut être prévu en fin de massage (très doux), bien que l’ensemble du massage comprenne déjà cette dimension.
A la fin du massage, quelques minutes sont réservées au recueillement solitaire de la personne massée, dans un silence bienfaiteur où elle savourera son équilibre retrouvé.
Une boisson naturelle pourra être servie (eau, thé, infusion) pour parfaire cette parenthèse intemporelle et régénératrice.
Lâcher prise
Lâcher prise physique mais surtout mental : cesser de se cramponner jusqu’à l’asphyxie. Lâcher les cordes de la lyre intérieure et les laisser vibrer.
Le trait simple et fluide, celui qu’on a laissé jaillir, n’est-il pas le plus inspiré et finalement le plus performant ?
Lâcher prise c’est renoncer à tout pouvoir, tout contrôle sur les choses ou sur les autres, pour retrouver le seul pouvoir qui compte, le pouvoir sur soi-même.
Les choses que je désire viennent à moi en leur temps qui est aussi mon temps, pas forcément quand je le veux ; ce nom, cet objet, je les ai retrouvés après que j’ai renoncé à les chercher.
La vie, ce souffle qui nous anime, est gratuite et généreuse, indemne de tout sens particulier.
C’est dépouillé de toute quête, renonçant à démontrer, à convaincre, que je trouve la paix, la simple présence en moi de cette plénitude que j’ignorais jour après jour dans ma course effrénée à produire et à justifier.
Produire quoi qui n’existe déjà ? Du sens ?
Les odeurs, les saveurs ont elles un sens ? Et pourtant elles savent nous apaiser, nous inquiéter, nous repousser ou nous attirer !
Le toucher ne ment pas, ne trompe pas. Il ne « veut » rien dire et pourtant il nous parle directement et profondément.
La bouche et les yeux clos, je me livre enfin à moi-même. Le masseur n’est qu’une aide, un auxiliaire, une main amie. Cette main, en parcourant mon corps sans but, va m’aider à méditer, c’est à dire à être, simplement. Le plaisir est l’instrument de la concentration (qui va m’aider à me « recentrer »). Libérée de tout objectif durant cette heure au moins, j’aspire le plaisir en inspirant profondément, j’évacue tous les soucis en expirant librement.
J’ai fait le premier pas en m’accordant cette parenthèse de non-agir. Maintenant, j’y suis. Je suis au départ du voyage sans transport, et presque sans corps.
Le massage abhyanga se délivre soit au sol soit sur une table prévue à cet effet.
Pour un lâcher-prise optimal favorisant la relaxation et la prise de conscience de son énergie vitale par la personne massée, le massage doit se dérouler dans une ambiance parfaitement calme et silencieuse, chaude et peu éclairée (bougies de préférence). Une musique relaxante peut accompagner la séance en fond.
Il n’y a pas de protocole tout fait (même si certains enchaînements se retrouvent) ; je ne fais jamais deux massages identiques, ce pour plusieurs raisons : d’abord une part intuitive importante, ensuite la personnalisation du massage, et enfin le maintien de la concentration (éviter l’effet routine qui favorise la pollution des pensées négatives). Un échange énergétique s’installe peu à peu entre masseur et massé, différent selon les sujets et leur état du moment. Je suis à l’écoute, concentré durant toute la séance, et c’est l’échange qui guide en partie le déroulé de la séance.
Après un court entretien destiné à personnaliser le massage en fonction de ses besoins, la massée est invitée à s’allonger confortablement, entièrement nue (déconnexion totale de l’environnement extérieur et « ordinaire ») et couverte d’une serviette qui sera déplacée au fur et à mesure des besoins. Le premier contact physique s’opère par de légères pressions en divers points du corps (à travers le drap ou en contact direct selon les cas).
Vient ensuite l’application de l’huile chaude sur tout le corps, suivie du massage proprement dit, selon des protocoles variables et personnalisés (huile de massage et huiles essentielles bio uniquement).
Les deux faces du corps sont massées alternativement (en général la face dorsale d’abord). Un protocole courtois permet de préserver l’intimité de la personne massée par le jeu des serviettes lors du retournement (durant le massage, les parties intimes sont évidemment contournées).
Les gestes sont amples au début et deviennent plus précis dans la phase de modelage. Ils s’enchaînent et varient en fonction de la zone traitée : pétrissages, effleurements, frictions ou encore percussions légères, sont méthodiquement utilisés, au niveau du dos, ventre, jambes, bras, mains, nuque, puis sur le visage et le cuir chevelu, sans oublier les pieds (réflexologie plantaire).
Un modelage plus appuyé peut être demandé sur les zones contractées telles que mollets, para-vertébraux, trapèzes…
Un drainage lymphatique ad hoc peut être prévu en fin de massage (très doux), bien que l’ensemble du massage comprenne déjà cette dimension.
A la fin du massage, quelques minutes sont réservées au recueillement solitaire de la personne massée, dans un silence bienfaiteur où elle savourera son équilibre retrouvé.
Une boisson naturelle pourra être servie (eau, thé, infusion) pour parfaire cette parenthèse intemporelle et régénératrice.
Lâcher prise
Lâcher prise physique mais surtout mental : cesser de se cramponner jusqu’à l’asphyxie. Lâcher les cordes de la lyre intérieure et les laisser vibrer.
Le trait simple et fluide, celui qu’on a laissé jaillir, n’est-il pas le plus inspiré et finalement le plus performant ?
Lâcher prise c’est renoncer à tout pouvoir, tout contrôle sur les choses ou sur les autres, pour retrouver le seul pouvoir qui compte, le pouvoir sur soi-même.
Les choses que je désire viennent à moi en leur temps qui est aussi mon temps, pas forcément quand je le veux ; ce nom, cet objet, je les ai retrouvés après que j’ai renoncé à les chercher.
La vie, ce souffle qui nous anime, est gratuite et généreuse, indemne de tout sens particulier.
C’est dépouillé de toute quête, renonçant à démontrer, à convaincre, que je trouve la paix, la simple présence en moi de cette plénitude que j’ignorais jour après jour dans ma course effrénée à produire et à justifier.
Produire quoi qui n’existe déjà ? Du sens ?
Les odeurs, les saveurs ont elles un sens ? Et pourtant elles savent nous apaiser, nous inquiéter, nous repousser ou nous attirer !
Le toucher ne ment pas, ne trompe pas. Il ne « veut » rien dire et pourtant il nous parle directement et profondément.
La bouche et les yeux clos, je me livre enfin à moi-même. Le masseur n’est qu’une aide, un auxiliaire, une main amie. Cette main, en parcourant mon corps sans but, va m’aider à méditer, c’est à dire à être, simplement. Le plaisir est l’instrument de la concentration (qui va m’aider à me « recentrer »). Libérée de tout objectif durant cette heure au moins, j’aspire le plaisir en inspirant profondément, j’évacue tous les soucis en expirant librement.
J’ai fait le premier pas en m’accordant cette parenthèse de non-agir. Maintenant, j’y suis. Je suis au départ du voyage sans transport, et presque sans corps.
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